Entrée directe dans le top 50 du poncif éculé pour l’éminent(e?) haly-jade, du blog poli-tic grâce à ses tournures de phrases très réussies. Celle-ci vaut son pesant d’octets :
« l’humoriste s’est lancé officieusement en politique pour tordre le coup à la langue de bois collective et franco-française en matière du sionisme. »
Il n’y a rien à ajouter, il est clair que l’auteur possède une maîtrise stupéfiante de la langue. Citons quelques exemples de cette virtuosité éditoriale :
« Dieudonné défraie une nouvelle fois la chronique, non pas pour un nouveau spectacle à l’affiche, mais, comme depuis 2004, pour un autre pavé dans la marre. » Par cette formule habile, l’auteur parvient à exprimer une sorte de raz-le-bol.
« D’où l’omerta qui règne en maître dans l’hexagone lorsqu’il s’agit de parler d’Israël »
L’omerta atteint ici un niveau de performance que les Siciliens nous envient.
Citons enfin un billet d’avril 2008 : « La mobilisation pour la libération de la sénatrice franco-colombienne n’a pas apporté les fruits escomptés. Pire, elle est même à bout de souffle. Silence radio des Farc et du président Alvaro Uribe. C’est sans compter sur les médias pour donner un nouvel élan dans la course pour la libération d’Ingrid Betancourt ».
C’est sûr, la performance sportive de la mobilisation n’est pas à la hauteur des enjeux, il est donc normal qu’une fois à bout de souffle elle ne puisse plus rien porter. Pourtant, elle ne manquait pas d’air. Quand au silence radio, il comptait sans les médias. Heureusement Haly-Jade guette.
Qui ajoute :
» L’état d’urgence est donc à l’ordre du jour ».
Tout est dit.
Les journalistes 
Merci, merci, et encore merci !
Cher Sébastien, je vous salue.
Charlot.
Bravo pour cette présentation de ce qui se fait de pire en écriture !
L’on peut y rajouter à propos de Dominique de Villepin:
«Ainsi, le has-been de la joute politique française revient-il tel un charognard, pour refaire son nid.»